Bonjour, *
A 33000 pieds dans les airs (10 km d’altitude) la température extérieure est de -51 degrés Celsius. Vous êtes vous alors demandés comment il pouvait faire au moins +22 degrés dans l’avion alors que l’épaisseur du fuselage varie entre 2 mm et 4 mm?
2 ou 4 mm d’épaisseur qui expliqueraient une amplitude thermique de 70 degrés? Pour info, l’épaisseur de notre peau peut varier entre 0.5 et 5 mm! Avez vous vu des radiateurs électriques dans l’avion? un volumineux et lourd système de chauffage embarqué?
Cela nous emmène à examiner l’origine de l’air respiré dans un avion et à comprendre ce phénomène dont les compagnies aériennes n’aiment pas parler que l’on appelle « fume event ».
1. Origine des « fume events »:
Les « fume events » sont liés à la manière dont l’air est fourni dans les avions modernes. Les systèmes de chauffage utilisent de l’air prélevé des moteurs, appelé « bleed air ». Si ce système est contaminé par des substances chimiques, des fumées toxiques peuvent pénétrer dans la cabine. En clair, l’air est réchauffé par la température des réacteurs! Voici les principales causes :
- Fuites d’huile moteur ou de fluide hydraulique : Les huiles moteurs et fluides contiennent des additifs chimiques qui, lorsqu’ils sont surchauffés, libèrent des vapeurs toxiques.
- Surchauffe des équipements électriques : Des courts-circuits ou des équipements défectueux peuvent produire des fumées.
- Produits chimiques externes : Les dégivreurs ou carburants à proximité des systèmes d’aération peuvent introduire des contaminants.
2. Composants toxiques identifiés:
Les fumées dans un avion peuvent contenir des substances chimiques dangereuses, comme :
- Tricrésylphosphate (TCP) : Additif des huiles moteur, toxique et potentiellement neurotoxique.
- Monoxyde de carbone (CO) : Peut se former en cas de combustion incomplète.
- Composés organiques volatils (COV) : Hydrocarbures libérés par la surchauffe de fluides.
- Particules ultrafines : Inhalables et potentiellement nocives pour les poumons.
3. Dangers pour la santé:
L’exposition à un « fume event » peut entraîner divers effets, qui dépendent de la durée et de l’intensité de l’exposition.
A. Effets aigus (court terme)
- Symptômes immédiats :
- Irritation des yeux, du nez et de la gorge.
- Nausées et vomissements.
- Maux de tête ou migraines.
- Étourdissements, désorientation ou confusion mentale.
- Difficultés respiratoires (surtout chez les personnes asthmatiques).
B. Effets chroniques (long terme)
Une exposition répétée ou prolongée, notamment pour les équipages, peut entraîner :
- Troubles neurologiques :
- Fatigue chronique.
- Perte de mémoire ou troubles cognitifs.
- Troubles moteurs (tremblements, faiblesse musculaire).
- Problèmes respiratoires chroniques :
- Inflammations ou dommages aux poumons.
- Exacerbation de conditions préexistantes comme l’asthme.
- Risques accrus de maladies graves :
- Certaines expositions peuvent augmenter le risque de maladies neurodégénératives.
C. Effets spécifiques aux pilotes et au personnel navigant
Les « fume events » peuvent affecter les pilotes, perturbant leur capacité à piloter en toute sécurité :
- Vision floue ou double.
- Altération des fonctions cognitives (jugement, coordination).
- Évanouissements ou pertes de conscience dans des cas graves.
3. Que faire en matière de santé naturelle?
Sans ordre précis, je conseille de nettoyer son foie avec le « dépuratif draineur » ou encore le « mauvaise graisse » pour le foie et la vésicule et et de prendre de la chlorophylle pour le sang ou encore du MSM pour les poumons.
Pour les troubles du retour veineux, je conseille le « micro circul » ou des gouttes de bourgeons de marronnier.
Mauvaise graisse (L’allié du foie et de la post anesthésie et anti-métaux lourds)
De manière attendue, les avis divergent sur cette qualité de l’air respiré dans un avion de ligne entre l’avis des syndicats des travailleurs aériens qui dénoncent un syndrome « aérotoxique » et l’avis des dirigeants et propriétaires des compagnies aériennes qui affirment que le risque est présent mais que sa probabilité est faible.
En conclusion, de façon la plus objective possible, il semblerait que l’air respiré dans un avion n’est pas des plus sains. L’incidence sur la santé dépendra de la fréquence à laquelle on vole, l’âge, l’état de forme général de la personne. Quelques compléments alimentaires peuvent aider à en limiter l’effet délétère.
Portez-vous bien,
Jérôme
Natur Ayur
*Attention, cette note de santé est informative, n’engage que l’opinion de son rédacteur et n’a pas vocation à remplacer l’avis de votre médecin traitant. Tout complément alimentaire doit être utilisé dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée et d’un mode de vie sain. Méfiez-vous des contrefaçons de compléments alimentaires et exigez un certificat d’authenticité.