Le B.A.-BA de la nutrition saine | Natur Ayur

Le B.A.-BA de la nutrition

(Note de santé Jérôme | Natur Ayur)

Lors de RDV, beaucoup d’entre vous me demandez quoi manger, comment améliorer votre nutrition.

C’est une vaste question qui dépend de l’âge, de l’occupation et de l’historique de santé de chacun mais essayons de définir quelques règles de base communes à tous.

Conseil en phytothérapie et en nutrition

5 piliers qui semblent incontournables pour une saine nutrition :

  1. Manger « complet » par opposition à « raffiné »
  2. Boire : H2O only
  3. Éviter les mauvaises graisses
  4. Augmenter les bonnes graisses
  5. Les fruits et légumes ?

Développons…

1) Manger complet et BIO

Cela signifie éviter les aliments raffinés ou « blancs » :

Le pain blanc, le riz blanc etc…

En raffinant, on enlève le son, l’enveloppe de la graine. Ce son contient des sels alcalins, des citrates qui tamponnent l’acidité d’une part et des vitamines du groupe B tels que la thiamine (Vitamine B1) qui permettent de mieux assimiler le sucre.

En effet, on mesure le taux de sucre d’un aliment avec un index gradué de 0 à 100. O ne contient aucun sucre et 100 étant le maximum.

Une pomme fraiche possède un index glycémique inférieur à 35 (peu sucrée), la baguette de pain est proche de la limite maximale de 100 (très sucrée).

Favorisons les aliments complets donc pour éviter le diabète de type II et pour éviter l’acidité.

Les maladies associées à la consommation d’aliments raffinés sont :

Le diabète de type II, l’arthrite métabolique, les calculs, les carries…

2) Boire H2O only

J’ai récemment communiqué sur ce qu’il est conseillé de boire au quotidien et sans surprise il s’agit d’eau et pas de n’importe quelle eau. Je conseille d’éviter les eaux minérales et l’eau du robinet. Voyez ma note sur l’eau pour tous les détails. Retenons qu’une bonne eau est une eau dont les résidus à sec à 180 degrés sont inférieurs à 120 mg par litre et dont le PH est légèrement inférieur à 7.

Les jus de fruits (même frais pressés et « bio ») ainsi le lait, sont beaucoup trop sucrés.

3) Éviter les mauvaises graisses

Les mauvaises graisses sont celles qui ont connu une cuisson à haute température qui a cassé les vertus de santé. On parle d’acides gras saturés. On les retrouve dans le « Fast Food » et toutes les huiles du commerce qui ne sont pas extraites « à froid ». Ces mauvaises graisses aussi appelées acides gras « trans » ne sont pas assimilables par l’organisme et viennent l’encrasser en dardant les capillaires (veines, artères…) et déposant des plaques de fibrines entrainant des soucis cardiovasculaires ou encore hépatiques.

A contrario, les bons acides gras venant d’abord par ordre de priorité du règne animal (huile de Krill par exemples) et du règne végétal (huile de colza, de noix, de chanvre, de carthame, de perilla etc.) sont excellentes pour l’organisme à bien des niveaux : pour le cœur, le cerveau, l’humeur, les articulations etc.

4) Augmenter la consommation
de bonnes graisses

Ma toute dernière note de santé met en avant les vertus de la consommation de capsules d’huile de krill de chez Natur Ayur. L’huile de Krill est un exemple de bonne graisse.
Les acides gras sont nécessaires à de nombreux processus biochimiques : construction des cellules, beauté de la peau, immunité, fourniture d’énergie …

Quand on parle d’acide gras, distinguons deux choses :
– Les AGE (acides gras essentiels) : ce sont ceux que le corps ne peut synthétiser que de façon partielle ou incomplète
– Les acides gras indispensables : ne peuvent pas être synthétisés par l’organisme et doivent donc obligatoirement provenir de l’alimentation.

Exemple : le corps humain ne sait pas synthétiser l’acide alpha-linolénique (ALA), mais il sait, à partir de l’ALA apporté par l’alimentation, produire l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA). Ces trois acides gras font partie des Omégas 3.

Les AGE (Acides Gras Essentiels) sont divisés en omégas 3 et en omégas 6.

L’huile de Krill vous apporte tout cela avec le parfait équilibre et c’est la raison pour laquelle j’insiste sur l’intérêt de sa consommation.

Pour un fonctionnement correct des cellules, il est donc important que l’apport en acides gras essentiels soit suffisant pour couvrir les besoins du corps. Cet apport doit venir de l’alimentation, et peut être complété par des compléments alimentaires riches en acides gras.

A noter que les acides gras nécessitent la présence de nombreux autres éléments chimiques pour leur action. Ils ont notamment besoin de zinc, de magnésium, de sélénium, ainsi que de vitamines C et B.

5) Les fruits & légumes ?

Indispensables pour leurs apports en vitamines, minéraux, enzymes, fibres et bio flavonoïdes qui sont de puissants anti-oxydants les fruits et les légumes ne peuvent pas être consommés de la même façon par tous.

Par exemple, pour les personnes dont les intestins sont fragiles, irrités, les crudités pourtant excellentes pour la santé en raison de leur apport enzymatique (une enzyme meurt à la cuisson) seront catastrophiques car indigestes. Il y a des solutions à cela pour retirer les fameuses fibres en utilisant par exemple un extracteur de jus qui n’oxydera pas les vitamines fragiles (B et C) ni les enzymes. La présence de ces fibres est un souci pour les personnes souffrant de colopathie.

Dans un autre registre, une consommation de fruits pour quelqu’un dont la glycémie est élevée n’est pas non plus une bonne idée.

Les fameux « bio flavonoïdes », ces pigments anti-cancers sont contenus dans la peau des fruits et des légumes. Il faut donc idéalement la consommer mais attention encore une fois aux intestins fragiles !

Par conséquent, il faut adopter une approche personnalisée en fonction du bon fonctionnement de notre intestin.

En effet, en cas de dysbiose (déséquilibre du microbiote, de la flore), un apport important de fruits et de légumes peut entrainer une inflammation de l’epithélium. Cette inflammation répétée peut souvent entrainer une réponse immunitaire en produisant des auto-anticorps qui pavent le chemin pour l’essor d’une maladie auto-immune.

Faites un bilan personnalisé avec un professionnel et adaptez de facto votre consommation de fruits et légumes en quantité et en qualité (cru, cuit).

Voici déjà 5 règles de bonne santé alimentaire qui sont loin d’être exhaustives mais qui constituent une base.

Portez-vous bien,

Jérôme

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